Semence reproductible bio.
Culture en serres non chauffées dans le Gard en petite Camargue.
Durant l’Antiquité, la consoude, reconnue pour ses propriétés cicatrisantes, est utilisée en boisson contre les crachements de sang et en compresse pour soulager les inflammations ou refermer les plaies.
Au Moyen-âge et à la Renaissance, on la préconise en aliment pour soigner fractures, ulcères et plaies.
Au XXe siècle, les effets bénéfiques de la consoude sont confirmés. On lui reconnaît des vertus anti-inflammatoires, émollientes ou encore cicatrisantes. Le plus souvent on utilise ses racines, ses feuilles ou ses fleurs, en décoction, compresse, macération ou infusion.
Un cycle de + de 2 ans.
Plante herbacée vivace de la famille des borraginacées, comme la bourrache, la consoude pousse à l’état sauvage dans les lieux humides comme les bords de rivière.
Facile à cultiver, elle demande peu d’entretien. Lors de la plantation, au printemps ou bien à l’automne si le climat est doux, les pieds doivent être espacés d’environ 70 cm pour lui permettre une croissance optimale les années suivantes.
La consoude ayant besoin d’un sol humide, il faudra l’arroser les premières années. Les racines seront ensuite assez profondes pour chercher l’eau dans le sol.
Les feuilles tendres peuvent être mangées crues en salade.
Les autres feuilles peuvent être cuites comme des épinards, ou bien utilisées dans la préparation de quiches, de soupes, de beignets ou encore de farces.
Séchées et réduites en poudre, les feuilles peuvent également être incorporées à la farine dans les préparations.
De nos jours, il est déconseillé d’en abuser, car elle serait susceptible de surcharger le foie.
La consoude enrichit le sol en oligo-élément et en sels minéraux.
Utilisée en purin, la consoude est également un excellent engrais vert.