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La collaboration entre la filière horticole et maraîchère

Quels sont les clients de la pépinière ?

 

 

Les clients·es, ce sont des maraîchers femmes et hommes, avec une majorité d’hommes, et à 99 % des entreprises familiales à taille humaine.

Le fruit de leur travail est vendu en vente directe, en petites et moyennes surfaces, ou en grandes surfaces au niveau local et national (discount, chaine nationale, parfois export…)

Pourquoi faire appel à nous, le pépiniériste ? 

 

 

Chaque maraîcher·ère a ses raisons de faire appel à notre savoir-faire. Certains sèment leurs propres semences en direct, ou font leurs propres plants afin de maitriser la filière de A-Z, pour plus de flexibilité, pour une question de coût, pour d’autres raisons…

Cependant pour certains produits, espèces, la production de plants est plus avantageuse qu’un semis direct notamment par rapport à plusieurs facteurs :

  les ravageurs comme les oiseaux, les mulots, les lapins, les limaces…

  les conditions climatiques qui vont perturber directement le développement de la graine ou du jeune plant.

Une perte financière et en production sera donc à prendre en compte pour les maraîchers·ères.

Un autre avantage pour les maraîchers·ères est l’assurance d’une meilleure reprise du plant aux champs et une homogénéité dans la plantation et surtout dans la récolte.

Produire soi-même ses plants nécessite du matériel, des machines à semer, des serres supplémentaires et une technicité importante.

C’est aux maraîchères, aux maraîchers de faire leur choix, de travailler comme iels le souhaitent en fonction de leurs aspirations, mais n’oublions pas, c’est une collaboration entre la filière horticulture et maraîchage.

Le pépiniériste s’adapte et respecte un planning déjà établi par le client et doit suivre un cahier des charges.

Nous ne devons en aucun cas avoir du retard sur des livraisons de plants. Malheureusement, parfois, à cause de conditions climatiques hostiles, nous devons décaler des livraisons ; en effet même en serre nous subissons ces contraites extérieures. Cela peut aussi survenir lorsque le client ne peut pas planter à cause d’un climat non propice aux plantations (forte pluie, gelée, forte chaleur, ou d’autres impératifs…).

“Notre conscience et devoir professionnels sont d’apporter un service également, un bon sens paysan tout simplement.”

 

Le plant « made in France »

 

 

Le secteur horticulture est aussi victime de la concurrence étrangère ; même dans mon domaine de jeunes plants. Des plants bio ou conventionnels arrivent d’Europe (Espagne, Italie…) ou du Maghreb (Maroc, …) à des prix attractifs sur le territoire français.

De plus, un autre paradoxe se présente notamment avec le bio européen : des semences non homologuées en bio en France pour la courgette se retrouvent homologuées bio en Espagne et en Italie.
Les pépiniéristes et les maraîcher·ère·s français·es ne peuvent pas utiliser la variété X en bio, mais les frontaliers espagnols et italiens peuvent l’utiliser en bio.

En résumé, notre cahier des charges en agriculture biologique est beaucoup plus strict que celui de nos voisins européens.

 

Les plants bio, les fruits et légumes bio de pays frontaliers passent la frontière, arrivent sur nos étals et sont certifiés bio, même avec des normes d’élevage et de culture différentes.

 

Nous ne sommes pas nombreux dans notre secteur, mais nous devons préserver notre savoir-faire et préserver les entreprises familiales à taille humaine.

De grands groupes rachètent des pépinières, car c’est aussi un secteur vieillissant. Il est évident que les moyens financiers d’une entreprise familiale et d’un grand groupe sont différents, mais la volonté, le travail, l’expérience et l’œil du pépiniériste ne s’achètent pas.

 

“Je crois encore tout de même à ces entreprises familiales où l’humain, la proximité sont là.”

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