Quand tout commence… dehors
Toute petite, je construisais déjà des cabanes avec des branches, des cailloux et beaucoup d’imagination.
Je passais des heures à explorer, à inventer des parcours, à observer les bourdons et les sauterelles comme s’ils étaient mes complices de jeu.
La nature était tout à la fois mon terrain de jeu, mon espace d’étude, et mon refuge silencieux.
Le vent, les feuilles, les insectes, les odeurs de terre mouillée ou de mousse sèche…
Tout m’enseignait quelque chose, sans que je ne le sache encore.
Grandir, c’était élargir l’exploration
Adolescente, ma curiosité s’est tournée vers les mondes lointains.
Je collectionnais les fiches nature, je dévorais les magazines comme GEO ou National Geographic.
Je m’émerveillais autant devant un lézard dans les herbes folles qu’un reportage sur les forêts primaires.
Je marchais ou je faisais du vélo pendant des heures dans les bois de chênes de mes parents, sur les sentiers du Quercy ou autour d’Agen.
Parfois seule, souvent accompagnée.
Le week-end, j’entraînais mes ami·es dans des balades interminables, avec mes fameux raccourcis “qui ne l’étaient pas”…
On marchait, on refaisait le monde, et on finissait toujours autour d’un bon goûter.
Deux en un : la nature nous portait, et le lien entre nous se tissait – vrai, doux, essentiel.
Le voyage : une autre forme d’émerveillement
Très naturellement, le voyage est venu s’ajouter à cette quête intérieure.
Voyager, c’était explorer autrement. Aller vers l’ailleurs, mais aussi vers le soi.
Ce n’était pas une fuite, mais une reconnexion.
J’ai choisi d’en faire mes études. Et de partir.
Pas pour “faire le tour du monde”, mais pour ouvrir des portes, rencontrer des humains, des paysages, des pratiques… et m’y relier.
Un fil rouge : la connexion au vivant
Avec le recul, je vois un fil conducteur qui ne m’a jamais quittée.
Ce fil, c’est la connexion au vivant :
– La nature comme espace d’apprentissage, de liberté, de respiration.
– Le corps en mouvement comme source d’ancrage.
– Le lien humain comme terreau fertile d’émergence.
Aujourd’hui : Terrattitude, ma boîte à outils pour semer du vivant
Aujourd’hui, ce fil rouge s’incarne dans Terrattitude, mon terrain d’action sensible et joyeux.
Une boîte à outils pour tisser des expériences qui relient l’humain au vivant, à travers la nature, le jeu, l’imaginaire et l’agriculture.
Mes Mini-Pousses : pour voyager au cœur des plantes et s’émerveiller dès le plus jeune âge
Mes ateliers enfants : pour explorer le vivant en mouvement, en histoires et en sensoriel
Mes livres jeunesse : pour voyager dans l’imaginaire du vivant, entre mots, dessins et poésie
Mon application : pour voyager localement, autrement, en lien avec la terre et celles et ceux qui la cultivent
Mes prises de parole : pour transmettre l’expérience du vivant à travers le regard d’une agricultrice ancrée et engagée
Chaque projet, chaque format, chaque rencontre porte le même élan :
Créer des ponts entre l’esprit, la nature, l’agriculture… et la joie simple d’être vivant.
Et si on tissait à nouveau ?
Je crois profondément que la reconnexion au vivant – dehors et en nous – est une clé essentielle.
Une clé pour retrouver l’équilibre.
Une clé pour retrouver la joie.
Et peut-être, une clé pour recréer du sens, ensemble.