TÉLÉCHARGER
L’APPLI ICI !

Les poissons ont eux aussi une saisonnalité

La saisonnalité n’est pas uniquement valable pour les fruits, les légumes et les fromages. En effet, les poissons en possèdent également une. Pourquoi respecter la saisonnalité pour les produits de la mer ? Il est nécessaire de la respecter afin de préserver la biodiversité marine : Éviter de surexploiter les ressources marines Préserver les espèces menacées par l’activité humaine Respecter les périodes de frai/ponte des espèces concernées Pratiquer l’aquaculture de manière responsable Respecter le cycle naturel des poissons (reproduction, naissance, cycles de pêche…) Varier l’alimentation des consommateurs Éviter de surexploiter les ressources marines Préserver les espèces menacées par l’activité humaine Respecter les périodes de frai/ponte des espèces concernées Pratiquer l’aquaculture de manière responsable Respecter le cycle naturel des poissons (reproduction, naissance, cycles de pêche…) Varier l’alimentation des consommateurs Il est plus agréable de manger un poisson frais de saison plutôt qu’un poisson décongelé. Il est préférable de consommer de manière durable et responsable les produits de pêches. Le respect de la saisonnalité est très important pour n’importe quel produit. On doit apprécier le fait de retrouver un produit que l’on a mangé la saison dernière à la même période. Les consommateurs doivent garder ce plaisir et ne plus prendre l’habitude d’avoir constamment tout sur les étals et ainsi consommer sans réflexion. Par exemple le thon Germon est disponible en été et en automne. Un problème important reste encore présent : la pêche dépend encore trop souvent de la demande des consommateurs. Faute d’informations, certaines espèces menacées sont trop demandées par le consommateur, comme le cabillaud appelé aussi la morue lorsqu’elle est séchée. Par contre, d’autres espèces mal connues des consommateurs, comme la cardine ou l’araignée de mer sont peu demandées alors que les stocks le permettent. L’araignée de mer est une espèce peu consommée, car il est nécessaire de décortiquer le produit. Malheureusement, le consommateur ne veut pas prendre le temps de le faire. La consommation des produits de la mer doit se diversifier afin de ne pas manger toujours les mêmes espèces. En été les consommateurs préféreront consommer des espèces pour le barbecue comme la sardine, le lieu noir. En hiver, lors des fêtes de fin d’année, des produits nobles sont demandés par les consommateurs comme les langoustes, le homard ou encore les noix de saint jacques… Certains produits de la mer comme le homard des côtes bretonnes ne sont pas disponibles en décembre ; la pleine saison est d’avril à septembre. La pêche dépend aussi de nombreux facteurs imprévisibles comme : – Le climat peut entraîner des difficultés d’accès aux zones de pêches à cause des tempêtes, de la houle ou encore des rafales de vent. Par conséquent, les bateaux de pêche ne peuvent pas sortir du port. Les espèces marines peuvent également changer de zone ou de comportement du fait d’un changement climatique comme l’augmentation de la température de l’eau ou encore son acidité. – Les problèmes sanitaires d’origines naturelles (fouling) ou d’origines humaines (pétroles, métaux lourds, trop d’eaux usées reversées dans la mer ou l’océan…. ) ; cela rend le produit impropre à la consommation. La pêche est donc interdite pendant une certaine période afin de protéger la santé des consommateurs. – Le cycle de vie des poissons. Pendant certaines périodes de l’année, ils ne sont plus accessibles à la pêche du fait de leur faible quantité. La pêche est réglementée en France, des quotas sont à respecter afin de préserver la vie sous-marine, des périodes et temps de pêches par jour sont même instaurés. La gestion de quotas annuelle est à respecter même si ce dernier a été atteint plus tôt que prévu. Des autorisations et interdictions de pêche de certaines espèces sont données. Les captures de poissons se font avec des filets adaptés afin d’éviter les captures accidentelles. Si des poissons trop petits sont pris dans les filets, ils sont relâchés aussitôt à la mer afin de pérenniser la vie marine. Comment mieux consommer ? Plusieurs astuces pour mieux consommer sont d’acheter des produits de la mer certifiés MSC (Marine Stewardship Council) ou ASC (Aquaculture Stewarship Council). Cela signifie que le produit de la mer provient d’une pêche ou aquaculture responsable, durable. Les produits peuvent également être estampillés label rouge ou bio, ce sont des gages de qualités. Lire les étiquettes et faire attention à ce que tous ces éléments soient bien précisés : – Le nom complet du poisson – L’indication sur la fraîcheur du poisson « frais » ou « décongelé » – Le lieu de pêche, ou le lieu d’élevage – La façon d’où celui-ci a été pêché. Par exemple, il est nécessaire de privilégier des produits de la mer pêchés sur les côtes françaises comme le Homard breton, les Moules de la côte méditerranéenne et atlantique, la Daurade pêchée dans le golfe de Gasconne, ou encore les Huîtres de Bouzigues. En consommant des produits de la mer pêchés sur nos côtes françaises, l’Homme participe au développement et au maintien des entreprises locales tout en diminuant l’impact carbone. De plus, les produits pêchés sur nos côtes françaises par des pêcheurs français sont signe de fraîcheur, et de respect de l’environnement. Il faut également respecter au mieux le calendrier saisonnier des poissons en variant notre consommation. En France l’activité de la pêche est réglementée, mais les normes ne sont pas les mêmes universellement. Cela pose des problèmes de concurrences déloyales et un pillage maritime important. L’activité de la pêche crée de nombreux emplois dans le monde, des dérives sont apparues comme la pêche illégale. À nous, consommateur, de devenir plus vigilant sur la provenance des poissons, à ne pas hésiter à poser des questions à notre poissonnier pour essayer de comprendre et de mieux consommer les produits de la mer. Nous devons réapprendre à consommer raisonnablement sans surexploiter le milieu naturel, sans nuire à la biodiversité. Les océans, les mers ont aussi été victimes des dérives de l’activité humaine, avec la pollution plastique, chimique… Ce que les produits de la mer ingèrent en pollution, nous l’ingérons aussi en consommant ce produit. De plus la mer subit aussi le réchauffement climatique, ce qui perturbe fortement la vie des poissons. Cette vie

La conchyliculture

Qu’est-ce que la conchyliculture ? La conchyliculture regroupe l’élevage des coquillages comestibles. Venez découvrir la suite de la définition dans cette vidéo.

L’huître de Thau

  L’huître de Thau, l’huître de Bouzigues. Connaissez-vous l’huître de Bouzigues, l’huître de Thau ? Où est-elle élevée ? Quand peut-on consommer des huîtres ? Qu’est-ce qu’une huître diploïde, triploïde ? On vous donne les réponses dans cette vidéo.

Reportage Terrattitude

  Les fêtes de fin d’année approchent, et nous consommons des huîtres, un des produits phares de cette période. D’où viennent-elles, comment sont-elles élevées, et surtout par qui ? Dans cette vidéo, nous partons à la rencontre d’un jeune conchyliculteur passionné dans l’Hérault. Il va nous expliquer son travail, sa production de moules et d’huîtres. En ces temps particuliers, il est d’autant plus nécessaire de soutenir nos artisans, nos producteurs locaux. Pour découvrir le travail de Mathieu Rouzières : Montage vidéo : Zeib graphisme

Les ravages de la malaïgue

Le bassin de Thau est la lagune la plus étendue d’Occitanie et l’une des plus profondes du littoral méditerranéen français. Cette ressource naturelle a donné naissance à une série d’activités artisanales telles que la mytiliculture et l’ostréiculture. Ces cultures sont facilitées par la diversité biologique exceptionnelle du milieu et l’abondance du phytoplancton dont se nourrissent ces mollusques. Cependant, la lagune de Thau a été confrontée à plusieurs épisodes de malaïgue au cours des dix dernières années pour le plus grand malheur des conchyliculteurs de la région. La malaïgue ou « mauvaise eau » est une anoxie, un manque de la teneur en oxygène due à un excès de chaleur affectant les huîtres, les moules, les palourdes et également les tellines. La qualité de l’eau de Thau se dégrade du fait d’une augmentation de la température et d’un manque de vent impliquant conjointement une perte d’oxygène. Si les coquillages et les autres mollusques supportent assez facilement les températures élevées, le déficit en oxygène leur est fatal. La malaïgue a toujours existé. Ce phénomène naturel permettait de nettoyer le fond marin et de développer par la suite un nouveau phytoplancton. On peut la comparer aux feuilles en automne qui tombent ; cela crée de l’humus, de l’engrais pour la terre. Dernièrement, en 2018, avec une eau à plus de 30 °C, la quasi-totalité des moules ainsi que 4 000 tonnes d’huîtres du bassin de Thau (soit un tiers de la production annuelle) ont été tuées par ce phénomène, selon un rapport officiel d’un comité d’expertise départemental. Une perte totale de la production fut observée à l’ouest de la lagune sur les communes de Mèze et Marseillan qui regroupent plus de 50 % de la production ostréicole et mytilicole du bassin. Si les ravages sont conséquents chez les bivalves, il a été surprenant d’observer la résistance de plusieurs espèces vivant dans le bassin de Thau. En effet, l’une des espèces les plus touristiques de Thau, Hippocampus guttulatus ou plus communément appelé l’Hippocampe Moucheté, résiste très bien aux fortes variations de chaleur. Source : Hippocampe Moucheté – TerrAttitude   Mais il n’est pas le seul. D’autres espèces, telles que les Ascidies, les Cérianthes, mais aussi les Bernard l’Ermite, ne sont pas impactées par la malaïgue. Source : Anémone de mer verte – Cérianthe – TerrAttitude     À l’heure actuelle, le réchauffement climatique mondial risque fortement d’accélérer ce phénomène. Ainsi, afin d’anticiper les risques de malaïgue, des points de mesures sont aujourd’hui effectués régulièrement dans la lagune de Thau. Les paramètres pris en compte sont la température, l’oxygène et la salinité. De plus, dans le but de préserver les activités artisanales du bassin de Thau, les chercheurs du CNRS travaillent pour l’obtention d’huîtres plus résistantes et pour une association avec d’autres espèces pour limiter au maximum les dégâts. Une autre solution pour lutter contre la malaïgue serait d’exporter les vases mécaniquement par pompage, mais la prestation est bien trop coûteuse…

La protection marine

  Vous vous demandez ce qu’est une pêche durable, quelles sont les bonnes pratiques de pêches ou encore comment manger des poissons en bonne conscience ? Dans cette vidéo, Johanna, ingénieur en environnement marin, vous explique absolument tout sur le sujet. Vous aurez ainsi toutes les bonnes raisons de manger sainement en respectant le milieu marin.

La restauration des milieux marins

  L’activité humaine participe fortement à la dégradation de la biodiversité marine. Mais heureusement, des solutions existent pour restaurer les milieux dégradés ! Johanna évoque dans cette vidéo les actions qui participent à la dégradation et les solutions pour restaurer et préserver le milieu marin.

Les effets du bruit sous-marin

  On peut ne pas le savoir, mais le bruit sous-marin est devenu le quotidien de nos amis poissons, plus connu sous le nom de « pollution sonore ». Quelle est l’origine du bruit sous-marin ? Quels sont les impacts de cette pollution ? Existe-t-il des solutions pour réduire ce phénomène ? On vous dit tout dans cette vidéo !  

Les herbiers de posidonies

Si, vous aussi, vous pensez que toutes les « herbes » marines sont des algues gluantes et que vous n’avez jamais entendu le mot posidonie, Johanna se fera un plaisir de vous expliquer dans cette nouvelle vidéo, tous les bienfaits de cette espèce, endémique de la Méditerranée.

Les récifs coralliens

  A travers cette nouvelle vidéo, Johanna nous dévoile tout sur les récifs coralliens ! Et si vous aussi vous vous êtes toujours demandés « le corail, c’est un animal ou un végétal ? » Cliquez vite sur play !