Ma pépinière est un lieu vibrant de vie, où, chaque jour, des êtres humains collaborent avec le végétal et les éléments de la nature. Un espace où tout évolue au rythme des saisons et des caprices du climat, et où le travail se façonne en harmonie avec le cycle naturel.
La notion de saisonnalité, profondément ancrée, imprègne chaque moment de notre quotidien. Notre année se dessine en écho au cycle de la nature, qui guide nos actions et nos rythmes. Trop souvent, j’ai l’impression que cette saisonnalité a été effacée par la logique industrielle du monde actuel.
- Lorsque la nature se retire, la pépinière prend un autre visage. C’est le moment de ranger, de nettoyer, et de semer à plus petite échelle, avec des espèces limitées. Un rythme plus calme, en préparation des mois à venir.
- Puis, avec le retour du printemps, la nature s’éveille, tout comme nous. Les journées s’allongent, et avec elles, nos heures de travail. C’est le début des semis pour les plants de printemps et d’été, une période où l’activité prend de l’ampleur et est intense.
- En été, la nature est en pleine effervescence. Nos journées sont rythmées par les derniers semis, le suivi et la préparation des commandes. Nous butinons sans relâche entre toutes ces tâches.
- À l’automne, la nature ralentit son pas, et nous aussi. L’activité se modère progressivement. Moins de semis, moins de commandes… C’est le moment de faire une pause, avant le cycle qui recommencera.
