TÉLÉCHARGER
L’APPLI ICI !

Mon métier de pépiniériste

L’essence même de notre alimentation, un métier invisible, inconnu, mais également essentiel Ce métier de pépiniériste de plants maraîchers est peu connu et reconnu, mais fait partie de l’agriculture et de la filière horticulture. Nous sommes peu nombreux en France à exercer ce métier, mais nous sommes tout aussi essentiels et utiles à l’agriculture et à l’alimentation des Français. Notre travail est un travail d’équipe avec le vivant et nos clients les maraîchers·ères. 365 jours par an, l’origine de votre alimentation à vous consommateurs·trices en fruits et légumes de la région Occitanie et PACA provient de mon site de production du Gard, une entreprise familiale gérée par mon compagnon Jean et par moi-même, Amandine. De nombreux citoyens connaissent le secteur du maraîchage, mais peu celui qui est en amont. Ce travail est souvent réalisé par le pépiniériste qui élève et éduque de jeunes plants. Peu de documentations, de reportages sur ce sujet sont montrés au public et aux consommateurs·trices. De ce fait, des amalgames et méconnaissances du métier sont nombreux. Derrière mon métier, notre savoir-faire, il y a un enjeu : nous n’avons pas le droit à l’erreur, car le/la maraîcher·ère, compte sur nous pour assurer sa future production. Nous sommes un des maillons de la chaine fruits et légumes. Nous pouvons considérer que nous collaborons tous ensemble entre les fournisseurs de matières premières (semences, terreau, produits phyto, insectes…) et les maraîchers·ères. En quoi consiste ce métier ? Nous faisons grandir des plants maraîchers de printemps, d’été, d’automne et depuis peu d’hiver pour les maraîchers·ères dans des serres. Nous sommes équipés de plusieurs outils pour nous permettre de veiller au mieux sur les jeunes plants. Plus de 2 hectares de serres chauffées ou non (de type Richel, Europrogress, Filclair) sont notre lieu de travail et sont considérées pour les plants comme une nurserie. L’intérieur des serres est équipé de chauffage, de tuyaux d’arrosage pour un arrosage par aspersion ou à la poire, c’est-à-dire manuel et de machines pour pouvoir semer les plants en mottes ou en plaques alvéolées.   17 000 000 Plants produits par nos soins chaque année. 64 000 Tonnes de légumes produits par nos plants chaque année.   Les semis, cela consiste à planter des semences paysannes et hybrides (graines bio, non traitées, conventionnelles) qui sont achetées chez des semenciers en fonction de la demande des clients.   Les graines sont semées en raisonné ou en bio à la main ou à la machine en fonction des quantités, dans des mottes de terreau compressées, en caisses ou en plaques en fonction du type de plants et recouvertes de vermiculite ou de sable afin de garder une humidité constante pour faciliter la germination et pour éviter d’arroser trop souvent.   La germination, les plaques semées sont déposées directement en serre en fonction du climat et des espèces, ou dans une salle de germination (une couveuse). À une certaine température et un certain degré d’humidité où les conditions sont propices au développement du germe. La pose de plants, lorsque le germe a atteint une taille suffisante en salle de germination les plaques sont alors posées en serre sur des grilles en fer. On va attendre le développement du plant jusqu’à sa taille adulte. Les serres sont chauffées en hiver pour respecter le degré végétatif et permettre le développement correct des jeunes plants. L’entretien de plants, c’est veiller au bon développement des plants, arroser, observer la santé des plants. La préparation des commandes, lorsque le plant est prêt à être planté en pleine terre, il est envoyé chez le client. Les commandes sont préparées à la main, les plants sont triés si besoin et mis en rolls (cage ou rak) ou en caisses pour faciliter le transport. La livraison des plants se fait par camion ou le client vient directement chercher sa commande à la pépinière. Notre organisation ressemble à celle d’une entreprise du secteur tertiaire, nous avons un secrétariat, un service comptabilité, un service entretien des machines, des serres (bâches, filet insect proof, arrosages…..) “Une petite fourmilière s’organise à la serre, une entreprise qui travaille avec des petites mains jusqu’à 30 personnes en pleine saison.”

Des mains en or

Des mains en or sèment et cultivent votre alimentation Qui sont ces mains en or ?  Ce sont des femmes et des hommes, de tout milieu socio-professionnel et d’origine ethnique différente qui s’activent pour prendre soin des plants maraîchers et servir au mieux nos client·es. Certains postes sont préférés ou occupés par plus de femmes que d’hommes, comme ceux des semis à la main ou du triage de plants. Les hommes occupent en majorité des postes plus physiques comme la pose de plants ou leur livraison. Nous sommes pour et pratiquons l’égalité hommes femmes, mais nous nous adaptons aussi à la préférence et à la capacité physique des employés. J’admets que moi-même, au niveau force physique, je suis limitée, je suis plus à l’aise que mon compagnon pour du travail minutieux. Ces différences physiques naturelles sont un atout, nous nous complétons. Le but n’est pas de dénigrer un genre, mais de travailler en étroite collaboration. Quelles qualifications avoir ? Nous ne demandons pas systématiquement de qualification dans le végétal, nous formons directement sur le terrain. Le vivant s’apprend, s’observe avec de la pratique et pas uniquement dans les bouquins. La société a tendance à oublier ce fait et à ne juger que sur la possession d’un diplôme. Pour certains postes, les diplômes ou formations sont obligatoires (postes de caristes, chauffeurs, technicien de culture…), mais nous pouvons aussi faire passer des formations aux personnes motivées. L’essentiel est l’expérience de la vie, l’envie de travailler dans l’esprit d’équipe et la bienveillance. Nous sommes dans cette démarche-là, car mon compagnon et moi avons débuté sans diplôme spécifique pour notre métier. Nous avons commencé au bas de l’échelle et avons fait tous les postes des différents sites familiaux, cela vaut bien plus qu’un diplôme. C’est grâce à nos expériences parfois très difficiles, de galères, de mascagne comme on dit chez nous en Occitanie, que nous avons appris. D’ailleurs nous sommes toujours en apprentissage même après 11 ans pour moi d’expérience en pépinière. La rareté des mains en or Mais comme tout secteur du milieu agricole, nous avons du mal à trouver du personnel même en faisant appel à des agences d’intérim françaises, via pôle emploi, ou d’autres réseaux…. Les petites mains en or sont difficiles à trouver. En effet les métiers manuels ont trop longtemps été dénigrés par les institutions. Souvent à la fin de nos contrats saisonniers, nos employés  nous disent « il y a une bonne ambiance, vous êtes de bons patrons, mais je ne ferai pas ce métier toute ma vie ». L’agriculture n’est pas le seul secteur où la recherche d’employés est difficile. Ce n’est pas évident non plus dans le secteur de l’agroalimentaire ou en grande distribution par exemple. Ce problème ne date pas d’aujourd’hui malgré la campagne du gouvernement pour aider les agriculteurs pendant le covid ainsi que la plateforme étudiante créée ensuite par la région Occitanie, et récemment la campagne de publicité nationale sur les entrepreneurs du vivant. Pour le moment le constat est identique : les candidats ne se bousculent pas, le travail est beaucoup plus profond, il est d’ordre sociétal. Travailler, utiliser ses mains doit être valorisant, et d’avantage promu par le gouvernement. “Je suis fière de travailler avec mes mains et ma tête, et je me sens utile.”

Démarche durable ?

À la pépinière, avez-vous une démarche durable ? Pour moi, une agriculture durable, c’est lorsque l’on prend en compte tous les êtres vivants sans exception, c’est-à-dire soi, ses collaborateurs, ses équipes, ses fournisseurs, ses clients et l’ensemble de la biodiversité. Chaque jour mon compagnon, Jean et moi-même Amandine, nous faisons de notre mieux pour être une meilleure version de nous-mêmes, apprendre de nos erreurs, de nos échecs et en tirer un avantage, et surtout ne pas oublier nos réussites et rester humbles. Le travail en collaboration avec le vivant est vibrant, sain et magique ; le végétal qui est mon domaine, ne se contrôle pas et ne s’apprend pas uniquement dans des bouquins. « Notre démarche à la pépinière est la suivante : du bio, oui, du raisonné, oui, mais surtout dans le respect de tous les êtres vivants ; du bon sens paysan tout simplement. »   « L’agriculture se vit et se cultive. » Amandine Comment faisons-nous ? En observant la nature et en respectant le rythme des saisons pour préserver la biodiversité et le végétal. De plus la transmission au public est aussi importante, notamment en organisant des portes ouvertes de nos serres, des ateliers pour sensibiliser via des outils pédagogiques, en dialoguant aussi avec des consomacteurs•trices… “Oui je peux le dire, ma démarche, notre démarche est bien durable.”    Gérer une pépinière Du courage, ne pas compter ses heures : quand le vivant a besoin d’attention, il faut être présent à la serre sur place, l’été, les week-ends, jours fériés, même à Noël… Toujours considérer, écouter ses client.e.s et ses équipes : c’est ensemble que l’on peut faire de belles choses. Ne pas oublier : on ne contrôle pas le vivant. S’intéresser aux prix du marché fruits et légumes et lutter pour une politique prix juste : si notre client n’est pas bien payé par son acheteur par exemple ou que le marché est engorgé, il ne peut pas se rémunérer et donc ne peut pas nous payer correctement également. On dépend de la situation des maraîchers·ères. Si l’on veut que notre métier de pépiniériste perdure, les maraîchers·ères et le pépiniériste doivent travailler, collaborer main dans la main. Tout simplement du bon sens paysan, humain et de l’ouverture d’esprit, ne pas opposer les modèles d’agricultures, mais les allier, car il n’y a pas de modèle parfait. Chacun doit être libre d’agir avec du bon sens en fonction de ce qu’iel aspire et de son environnement, dans le respect de tous.

Un soin particulier dès la graine

Un soin particulier dès la graine Toutes ces petites mains sont là pour prendre soin des plants et préparer les commandes en temps et en heure pour les maraîchers·ères. Nous sommes un peu « leurs parents » ou « leurs nourrices », car nous accompagnons les plants dès leurs premiers pas. On peut comparer le germe à un fœtus, les jeunes plants à des nourrissons et des enfants. Comment pousse un plant ? Nous les nourrissons dans nos serres, nous veillons sur eux, c’est à dire que nous donnons à la graine du terreau, un mélange de tourbe noire et blonde, de la matière organique, de l’eau, de la chaleur, et de la lumière naturelle. Cette alimentation naturelle doit être adaptée en fonction des besoins des plants. Tout d’abord, commençons par la germination, le temps de développement du germe varie de plusieurs jours dans la chambre de germination, ou en serre, en fonction des espèces. Aucune espèce ne germe à 100 %, nos meilleurs taux sont de 95 %. Parfois nous pouvons avoir un taux de germination très faible, notamment pour la pastèque sans pépin, ou pour du piment ou même certaines variétés de melon. Il suffit de peu pour qu’un semis ne soit pas homogène ; cela peut dépendre de la graine, de la climatologie… Par exemple il est très difficile de faire germer des plants d’artichauts ou de salades, lors de fortes chaleurs, et des plants de pastèque sans pépin lors de températures plus basses. À nous de nous adapter à ces aléas afin de fournir aux clients la quantité de plants commandée. Le temps de pousse, le temps d’élevage comprend aussi la durée du développement du plant en serre. Celui-ci varie en fonction de la saison (plus long en hiver qu’au printemps et qu’en été) et de l’espèce. Prenons l’exemple du plant du melon, une spécialité de la pépinière : nous semons à partir de janvier des plants de melons en francs pour nos maraîchers·ères. Début d’année, le temps de pousse est approximativement de 30 jours alors qu’il sera plus proche de 15 jours pour des semis en juin-juillet. Le temps de pousse varie aussi avec l’espèce. C’est ainsi que la courgette, qui fait pourtant partie de la même famille que le melon (une cucurbitacée), a un temps de pousse beaucoup plus court : 7 à 15 jours. Le cycle pour obtenir un fruit est également différent : de 60 à 90 jours pour le melon contre 1 mois pour la courgette. Il faut respecter le temps d’élevage d’un plant ; être patient, observer chaque jour l’évolution de celui-ci, répondre à ses besoins et surtout ne pas forcer les choses. Comment adapter ses soins ? Il faut observer : si nous, êtres humains, avons chaud en serre, le plant aura chaud, si nous avons froid, le plant aura froid, si on sent de l’humidité dans la serre, le plant lui aussi sentira cette humidité…. Le pépiniériste doit se mettre à la place du plant, on doit l’observer, le comprendre. Chaque année, chaque saison est différente, mais c’est notre travail d’observer les jeunes plants, qui sont des êtres vivants, de les soigner, de veiller à leur bon état de santé. Chaque geste doit être adapté. Les serres ne nous protègent pas entièrement des écarts de températures imprévus, des fortes chaleurs, bien au contraire, du dérèglement climatique… Lors des fortes chaleurs, nous pouvons rencontrer des problèmes liés à la germination, le germe meurt,  et ou se développe très mal. L’été, dans le Gard, la température à l’intérieur des serres peut aller jusqu’à 50 degrés Celsius, et en hiver descendre jusqu’à 6 degrés. Nous devons automatiquement et manuellement adapter les ouvertures et fermetures des serres pour contrôler la température à l’intérieur de celle-ci. NB : les serres au printemps et l’été ne sont pas chauffées. Ce métier demande beaucoup de présence pour les jeunes plants, notamment pendant les périodes de fortes chaleurs. Lorsque les beaux jours arrivent, avec une présence accrue du soleil, le plant sera plus endurci, la couleur sera verte foncée et nous devrons beaucoup plus arroser et protéger les feuilles de certaines espèces afin d’éviter les brûlures. Lorsque le temps sera couvert et frais, le développement du plant sera plus long et son aspect visuel aura une couleur verte claire et sera plus tendre. Pendant les périodes de pluies, un fort taux d’humidité sera présent en serre et cela sera propice au développement de certaines maladies comme la cladosporiose. Lors des vents violents, les plants vont s’assécher très vite, nous devons donc réagir rapidement. Des bâches peuvent même se déchirer et doivent être remplacées rapidement afin de protéger les plants. Même si c’est un milieu protégé, les insectes sont présents. C’est pour cela que les serres sont équipées de filets insectproof. Ce moyen de prévention, comparable à une moustiquaire, joue le rôle de barrière pour les insectes ravageurs. Une autre méthode est d’installer des plaquettes bleues et jaunes avec des hormones qui vont permettre la confusion sexuelle, et donc la non reproduction des insectes ravageurs. Des lâchers d’insectes auxiliaires, et des traitements préventifs naturels sont également préconisés… Notre démarche culturale est simple : les traitements phyto, ce n’est pas automatique. Dans une serre, il y a de la vie et heureusement d’ailleurs. Nous devons être vigilants. Certaines espèces ou variétés sont plus sensibles aux nuisibles comme les pucerons, ou aux maladies… Prenons l’exemple de la pastèque qui attire les pucerons, ou les choux la chenille. Certaines espèces ou variétés vont donc être plus observées que d’autres. Nous devons adapter notre travail à ces ravageurs, aux maladies dues au climat en contrôlant la température des serres, les ouvertures et fermetures des ouvrants, la période et le temps d’arrosage… Une attention particulière est portée à chaque espèce et même à chaque variété qui peuvent avoir des besoins différents. Comment reconnaître un plant au top de sa forme. Notre métier est de vendre un plant en bonne santé, un plant sain capable de se développer correctement et d’affronter la vie extérieure en plein champ. Il existe 4 indicateurs : Un des

La collaboration entre la filière horticole et maraîchère

Quels sont les clients de la pépinière ?     Les clients·es, ce sont des maraîchers femmes et hommes, avec une majorité d’hommes, et à 99 % des entreprises familiales à taille humaine. Le fruit de leur travail est vendu en vente directe, en petites et moyennes surfaces, ou en grandes surfaces au niveau local et national (discount, chaine nationale, parfois export…) Pourquoi faire appel à nous, le pépiniériste ?      Chaque maraîcher·ère a ses raisons de faire appel à notre savoir-faire. Certains sèment leurs propres semences en direct, ou font leurs propres plants afin de maitriser la filière de A-Z, pour plus de flexibilité, pour une question de coût, pour d’autres raisons… Cependant pour certains produits, espèces, la production de plants est plus avantageuse qu’un semis direct notamment par rapport à plusieurs facteurs :   les ravageurs comme les oiseaux, les mulots, les lapins, les limaces…   les conditions climatiques qui vont perturber directement le développement de la graine ou du jeune plant. Une perte financière et en production sera donc à prendre en compte pour les maraîchers·ères. Un autre avantage pour les maraîchers·ères est l’assurance d’une meilleure reprise du plant aux champs et une homogénéité dans la plantation et surtout dans la récolte. Produire soi-même ses plants nécessite du matériel, des machines à semer, des serres supplémentaires et une technicité importante. C’est aux maraîchères, aux maraîchers de faire leur choix, de travailler comme iels le souhaitent en fonction de leurs aspirations, mais n’oublions pas, c’est une collaboration entre la filière horticulture et maraîchage. Le pépiniériste s’adapte et respecte un planning déjà établi par le client et doit suivre un cahier des charges. Nous ne devons en aucun cas avoir du retard sur des livraisons de plants. Malheureusement, parfois, à cause de conditions climatiques hostiles, nous devons décaler des livraisons ; en effet même en serre nous subissons ces contraites extérieures. Cela peut aussi survenir lorsque le client ne peut pas planter à cause d’un climat non propice aux plantations (forte pluie, gelée, forte chaleur, ou d’autres impératifs…). “Notre conscience et devoir professionnels sont d’apporter un service également, un bon sens paysan tout simplement.”   Le plant « made in France »     Le secteur horticulture est aussi victime de la concurrence étrangère ; même dans mon domaine de jeunes plants. Des plants bio ou conventionnels arrivent d’Europe (Espagne, Italie…) ou du Maghreb (Maroc, …) à des prix attractifs sur le territoire français. De plus, un autre paradoxe se présente notamment avec le bio européen : des semences non homologuées en bio en France pour la courgette se retrouvent homologuées bio en Espagne et en Italie. Les pépiniéristes et les maraîcher·ère·s français·es ne peuvent pas utiliser la variété X en bio, mais les frontaliers espagnols et italiens peuvent l’utiliser en bio. En résumé, notre cahier des charges en agriculture biologique est beaucoup plus strict que celui de nos voisins européens.   Les plants bio, les fruits et légumes bio de pays frontaliers passent la frontière, arrivent sur nos étals et sont certifiés bio, même avec des normes d’élevage et de culture différentes.   Nous ne sommes pas nombreux dans notre secteur, mais nous devons préserver notre savoir-faire et préserver les entreprises familiales à taille humaine. De grands groupes rachètent des pépinières, car c’est aussi un secteur vieillissant. Il est évident que les moyens financiers d’une entreprise familiale et d’un grand groupe sont différents, mais la volonté, le travail, l’expérience et l’œil du pépiniériste ne s’achètent pas.   “Je crois encore tout de même à ces entreprises familiales où l’humain, la proximité sont là.”

À la pépinière au fil des saisons épisode 1

  Que se passe-t-il en ce moment à la pépinière ? 🧐 Nous bichonnons de jeunes plants de salades et d’épinards, mais pas que… 🥗 Venez suivre nos aventures au fil des saisons à la pépinière.👩‍🌾👨‍🌾 On commence aujourd’hui avec le premier épisode de notre mini-série. 🤩 Dans le rôle de la scénariste : Amandine Toulza. Pour le montage : Jean-Sébastien Fraunié. Les acteurs : une équipe de choc, comme au sein de la pépinière. 💪 Les figurants : nos petits plants. 🌱