Les ravages de la malaïgue
Le bassin de Thau est la lagune la plus étendue d’Occitanie et l’une des plus profondes du littoral méditerranéen français. Cette ressource naturelle a donné naissance à une série d’activités artisanales telles que la mytiliculture et l’ostréiculture. Ces cultures sont facilitées par la diversité biologique exceptionnelle du milieu et l’abondance du phytoplancton dont se nourrissent ces mollusques. Cependant, la lagune de Thau a été confrontée à plusieurs épisodes de malaïgue au cours des dix dernières années pour le plus grand malheur des conchyliculteurs de la région. La malaïgue ou « mauvaise eau » est une anoxie, un manque de la teneur en oxygène due à un excès de chaleur affectant les huîtres, les moules, les palourdes et également les tellines. La qualité de l’eau de Thau se dégrade du fait d’une augmentation de la température et d’un manque de vent impliquant conjointement une perte d’oxygène. Si les coquillages et les autres mollusques supportent assez facilement les températures élevées, le déficit en oxygène leur est fatal. La malaïgue a toujours existé. Ce phénomène naturel permettait de nettoyer le fond marin et de développer par la suite un nouveau phytoplancton. On peut la comparer aux feuilles en automne qui tombent ; cela crée de l’humus, de l’engrais pour la terre. Dernièrement, en 2018, avec une eau à plus de 30 °C, la quasi-totalité des moules ainsi que 4 000 tonnes d’huîtres du bassin de Thau (soit un tiers de la production annuelle) ont été tuées par ce phénomène, selon un rapport officiel d’un comité d’expertise départemental. Une perte totale de la production fut observée à l’ouest de la lagune sur les communes de Mèze et Marseillan qui regroupent plus de 50 % de la production ostréicole et mytilicole du bassin. Si les ravages sont conséquents chez les bivalves, il a été surprenant d’observer la résistance de plusieurs espèces vivant dans le bassin de Thau. En effet, l’une des espèces les plus touristiques de Thau, Hippocampus guttulatus ou plus communément appelé l’Hippocampe Moucheté, résiste très bien aux fortes variations de chaleur. Source : Hippocampe Moucheté – TerrAttitude Mais il n’est pas le seul. D’autres espèces, telles que les Ascidies, les Cérianthes, mais aussi les Bernard l’Ermite, ne sont pas impactées par la malaïgue. Source : Anémone de mer verte – Cérianthe – TerrAttitude À l’heure actuelle, le réchauffement climatique mondial risque fortement d’accélérer ce phénomène. Ainsi, afin d’anticiper les risques de malaïgue, des points de mesures sont aujourd’hui effectués régulièrement dans la lagune de Thau. Les paramètres pris en compte sont la température, l’oxygène et la salinité. De plus, dans le but de préserver les activités artisanales du bassin de Thau, les chercheurs du CNRS travaillent pour l’obtention d’huîtres plus résistantes et pour une association avec d’autres espèces pour limiter au maximum les dégâts. Une autre solution pour lutter contre la malaïgue serait d’exporter les vases mécaniquement par pompage, mais la prestation est bien trop coûteuse…
La protection marine
Vous vous demandez ce qu’est une pêche durable, quelles sont les bonnes pratiques de pêches ou encore comment manger des poissons en bonne conscience ? Dans cette vidéo, Johanna, ingénieur en environnement marin, vous explique absolument tout sur le sujet. Vous aurez ainsi toutes les bonnes raisons de manger sainement en respectant le milieu marin.
La restauration des milieux marins
L’activité humaine participe fortement à la dégradation de la biodiversité marine. Mais heureusement, des solutions existent pour restaurer les milieux dégradés ! Johanna évoque dans cette vidéo les actions qui participent à la dégradation et les solutions pour restaurer et préserver le milieu marin.
Les effets du bruit sous-marin
On peut ne pas le savoir, mais le bruit sous-marin est devenu le quotidien de nos amis poissons, plus connu sous le nom de « pollution sonore ». Quelle est l’origine du bruit sous-marin ? Quels sont les impacts de cette pollution ? Existe-t-il des solutions pour réduire ce phénomène ? On vous dit tout dans cette vidéo !
Plant cocooning – Protéger les semis
Une couche de matériau protectrice comme de la paille, des feuilles mortes, des tontes de gazons séchées, des bâches géotextiles… posée sur le sol permettent de protéger les semis, et les plantes de divers aléas. Le + du paillage : éviter le désherbage manuel trop fréquent, limiter l’arrosage aux pieds des plantes, protéger du froid les racines des plantes, apporter des nutriments à la terre pour le paillage naturel, limiter l’érosion du sol.
Plant de carrière
Avant d’installer son potager, il faut choisir sa parcelle, et étudier son environnement. Est-ce que les plantes vont pouvoir se développer sainement et bénéficier de tous leurs besoins ? L’ensoleillement La parcelle doit au moins bénéficier de 6 heures d’ensoleillement par jour. Sur votre parcelle, il peut y avoir de l’ombre causée par de la végétation, des haies, des arbres, ou des immeubles, ou votre propre maison… Il suffit d’observer le soleil en mouvement au cours de la journée. La lumière est primordiale pour le bon développement des plantes pendant la saison printanière et estivale principalement. Après cette observation, vous choisirez vos variétés en fonction des besoins de la plante. Le sol Il existe plusieurs moyens pour connaître son sol, comme observer les plantes bio-indicatrices déjà présentes dans votre jardin. Elles sont indicatrices de la composition de votre sol. Vous pouvez également faire une analyse de votre sol par biomede ou un laboratoire… L’eau La présence d’un point d’eau est nécessaire pour pouvoir arroser son potager, que ce soit en arrosage manuel ou en goutte-à-goutte. Une autre manière d’arroser son jardin est de récupérer l’eau de pluie des gouttières de sa maison, de son immeuble… notamment grâce à un collecteur d’eau de pluie. Pour maintenir une bonne humidité de son sol, des solutions alternatives existent, comme l’installation d’oyas. Cette technique permet d’éviter des chocs hydriques liés à un arrosage irrégulier. Il est tout à fait possible d’arroser son jardin de manière écoresponsable avec ces différents outils. La superficie Il faut définir ses objectifs : pourquoi faire un potager ? pour qui ? Pour nourrir toute sa famille et être autosuffisant, ou juste pour débuter. Ce sont des questions à se poser avant de se lancer afin de ne pas se décourager. Il ne faut pas oublier que jardiner, cela prend du temps. Donc, un petit conseil, commencer par étape et augmenter progressivement si besoin. Le plan du potager Dessiner son potager, faire un plan, afin de prévoir les emplacements idéaux des plantes, les espacements nécessaires entre chacune et de pouvoir organiser au mieux sa production et sa rotation de culture. Préparer le sol Après avoir pris connaissance de la structure et des précédents culturaux de votre sol, il est temps de préparer la terre pour accueillir les prochaines cultures : – désherber manuellement avec une binette ou installer des cartons ou une bâche noire sur votre sol pour empêcher le développement des adventices. Cette seconde méthode nécessite plusieurs mois. – retourner légèrement la terre pour aérer le sol. – apporter de la matière organique à ce sol. – mélanger à nouveau la terre pour que les matières organiques se décomposent dans le sol. – décompacter la terre afin d’apporter un aspect drainant. Le but est de favoriser le développement racinaire, faciliter l’écoulement de l’eau et donner les nutriments nécessaires aux cultures. La mise en place de la culture peut débuter, préparer les buttes (surtout dans le Sud), les planches, les rangées, l’arrosage (goutte-à-goutte, oyas…), planter, pailler, tuteurer… À vous de tester et de faire votre propre expérience. Produire de la nourriture est un art, rien n’est acquis, il faut sans cesse s’adapter aux vivants.
Louise à la découverte des tomates
Quelles variétés de tomates connais-tu ? Il existe des variétés 𝗜𝗡𝗙𝗜𝗡𝗜𝗘𝗦 de tomates. Pourtant, nous en connaissons seulement une petite partie. En vidéo, Amandine t’explique tout sur les tomates. Louise t’explique tout dans son livre 𝘓𝘰𝘶𝘪𝘴𝘦 à 𝘭𝘢 𝘥é𝘤𝘰𝘶𝘷𝘦𝘳𝘵𝘦 𝘥𝘦𝘴 𝘵𝘰𝘮𝘢𝘵𝘦𝘴. Et toi, quelle est ta tomate préférée ?
Louise à la découverte des carottes
Sais-tu qu’une carotte peut être violette ? Dans son livre Louise à la découverte des carottes, Louise te montre les différentes formes et couleurs d’une carotte. En vidéo, Amandine t’explique tout sur les carottes. Et toi, quelle est ta carotte préférée ?
Livre Louise de la collection “Revenir à l’essentiel”
Découvrez comment l’idée de Louise a germée. Amandine vous explique tout en vidéo !
Le Forum le monde nouveau 2023
Où ? à Planet Océan Montpellier, espace ludique Odysseum. Quand ? 14 au 16 septembre 2023. Lien : https://www.lemondenouveau.fr/ateliers-2023/ Le concept : Les citoyens sont capables de changements radicaux au nom du bien commun, la crise l’aura confirmé, mais il existe encore beaucoup de freins culturels, de normes sociales ou d’habitudes. Le monde nouveau, c’est un outil pour les citoyens, les collectivités et les entreprises pour s’emparer de ce moment historique pour accompagner les changements positifs et promouvoir une transition écologique et sociétale inclusive. Les citoyens aspirent à des changements de proximité, dans un mouvement de social-écologie conciliant justice sociale et urgence climatique. La vivacité de cette démocratie à l’échelon du territoire est un espoir face à une urgence climatique totale et une paralysie du monde à agir de concert. Le monde nouveau, par son ancrage territorial, est un levier de pédagogie, d’actions et de communication des solutions alternatives qui répondent aux attentes prioritaires des citoyens. Transmettre des connaissances, valoriser les initiatives, permettre aux individus ou aux collectifs d’être dans l’action, telle est l’ambition du monde nouveau. A l’origine de ce projet, Le Groupe Dépêche du Midi, groupe d’information et de communication global et indépendant qui rayonne sur les 13 départements d’Occitanie ainsi que le Lot et Garonne. Depuis 150 ans, il défend des valeurs humanistes, laïques et républicaines tout en étant acteur du lien social, du territoire, de l’information utile. > Télécharger la brochure ici ! >> Si vous souhaitez voir le Replay, cliquez ici ! Lors de ce forum, Terrattitude, anime des ateliers pédagogiques du 14 au 16 septembre 2023 et présentera les outils de sa boîte à outils. Présentation : Le Monde nouveau 2023 Venez découvrir l’univers de Terrattitude et sa boîte à outils dédiée à promouvoir une alimentation durable afin de préserver notre santé et notre environnement. Terrattitude, c’est une attitude. C’est l’éveil des sens et des consciences pour respecter tous les êtres vivants : la nature, les humains, les animaux, tout ce qui vit sur Terre. Amandine Toulza, sa fondatrice, sera là en personne pour animer des ateliers pour les enfants du CP au CM2. La mission de cœur d’Amandine est de sensibiliser à la biodiversité, à la reconnexion avec son alimentation par la pédagogie, l’éveil des consciences et des 5 sens, et à la saisonnalité grâce à un retour à la terre. Vous ne savez pas comment initier vos enfants au vivant ? Vous regrettez l’absence de cours liés au vivant dans les écoles ? Vous avez envie d’éveiller vos enfants au vivant ? Offrez-leur une expérience inoubliable ! Au cours de ces ateliers uniques, ils vont pouvoir apprendre à planter des graines, comprendre une plante en se mettant à sa place, a pprendre des secrets sur les vers de terre et participer à des ateliers créatifs comme créer la maison géante du vivant qui représente le monde nouveau ! “Tout provient de la terre, la terre nous abrite, nous nourrit. “ Bonus : Venez également découvrir l’application mobile Terrattitude : manger “pré” de chez vous ! Consommer local, c’est facile ! Repartez avec votre livre dédicacé ! Amandine a écrit une collection de livres Louise qui permettent aux enfants de mieux comprendre notre terre, en vente sur le stand.