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Plant à 3 : Le greffage

Le greffage est une technique qui consiste à associer 2 plantes très proches ou de la même espèce afin d’améliorer notamment la résistance aux maladies, l’adaptation à un sol ou un climat, favoriser une production plus abondante, et éviter de faire des traitements… Quels légumes peut-on greffer ? des plants de tomates greffés sur de la tomate, des plants de concombres greffés sur du concombre, des plants de poivrons greffés sur du poivron, des plants de melons greffés sur du melon ou greffés sur de la courge. En début de saison on va privilégier du melon greffé sur de la courge, en milieu et fin de saison le plant de melon sera greffé sur du melon. des plants d’aubergines greffés sur de la tomate.   L’association entre le porte-greffe et le greffon : Le porte-greffe, lui, va fournir les racines de la plante. Il est choisi pour sa vigueur, son adaptation aux climats, aux sols. Le greffon, quant à lui, porte les fleurs et le fruit. Ces végétaux sont complémentaires, ils vont se souder pour faire apparaître une nouvelle plante alliant les qualités du porte-greffe et du greffon.         Les étapes du greffage :  choisir les variétés du porte-greffe et du greffon ; semer les variétés du porte-greffe et du greffon.   Attention aux dates de semis ! Par exemple pour le plant de melon greffé sur de la courge, la courge va nécessiter un temps de pousse plus court que le melon. Il faut adapter ses semis en fonction de ces caractéristiques. Les cambiums du porte-greffe et du greffon vont rentrer en contact, il est souhaitable que les diamètres du cambium du porte-greffe et du greffon soient identiques pour une reprise optimale. Le greffage aura plus de chance de réussite lorsqu’il sera greffé sur des plants jeunes. Il existe plusieurs méthodes de greffage. Dans le secteur professionnel, nous privilégions le greffage par application ou à la japonaise. Les plants greffés seront mis en chapelle « en chambre humide » avec une brumisation pendant plusieurs jours. Les conditions de culture en chapelle (ouverture des chapelles…) au fur et à mesure des jours vont changer afin d’acclimater les plants petit à petit aux conditions extérieures. La vigilance et l’observation sont de vigueur afin d’assurer une bonne reprise de la greffe. Les plants greffés que nous proposons à la vente dans la catégorie les mini-pousses, la collab qui fait pousser ! sont issus de la méthode de greffage par approche. Le plant greffé sera plus demandeur en eau, notamment au moment de la plantation.                

Plant-Plant : Le balcon et les petits espaces

Je n’ai pas de jardin ! Je vis en ville, je possède seulement un petit balcon, avec quelques jardinières, je n’ai pas la main verte en plus ! + dessin Stop ! Fini les excuses, fais-toi confiance. Un coin de verdure sur les rebords de ta fenêtre, balcon, terrasses est aussi un lieu de cultures. Il existe plusieurs moyens pour maximiser l’espace, pour créer des jardinières, pots avec de la récup en faisant de l’up-cycling… Créer, mais surtout il faut étudier l’emplacement de ce petit coin de verdure et veillez à la sécurité de ce mini-jardin (exposition aux vents, chutes de jardinières sur la voie publique…). Après avoir sélectionné les emplacements, remplissez vos pots avec un terreau riche afin que les plantes aient assez de matière organique pour se développer correctement tout au long de la culture. Lors du choix de vos contenants, vérifiez les trous au dos des pots, des jardinières, l’excès d’eau lors de l’arrosage doit être évacué. Pour éviter l’accumulation de l’eau dans votre terreau, il est nécessaire de mettre au fond de votre contenant des billes d’argile, des cailloux, ou gravillons…     Remplissez votre contenant de terreau, laissez quelques centimètres de libre afin de pouvoir planter vos plants. Les légumes feuilles et les légumes racines auront besoin de plus de fraîcheur pour se développer, alors que les légumes fruits comme la tomate, le poivron, l’aubergine, les courgettes, auront davantage besoin de fortes chaleurs. L’arrosage, lui, devra être régulier. Le développement des plantes va totalement dépendre de votre arrosage, surtout si votre balcon est couvert. Il suffit d’observer, il fait chaud, j’arrose plus, il fait moins chaud j’arrose moins. Un excès d’eau ou un manque d’eau pourront entraîner des complications, ou la mort du végétal. L’arrosage est très important dans la croissance de vos plantes potagères, de vos herbes aromatiques… Installez un récupérateur d’eau de pluie, si vous avez la possibilité.    

Plant Loose : Les maladies

Le végétal est aussi sensible aux maladies, la vigilance, l’observation est de mise. Quelles sont les maladies qui peuvent se développer dans le potager ?   Le mildiou : Le mildiou est un champignon, il brunit les feuilles, et les jeunes fruits. La fusariose : La bactériose L’oïdium : L’oïdium est un champignon qui se développe surtout sur les cucurbitacées comme les concombres, courges, courgettes et melons lors de temps humide. Un voile blanc va recouvrir les feuilles et la tige. Il faut couper les parties infectées pour limiter la propagation.

Plant Q : Les ravageurs

Lorsque les plants sont plantés, les cultures sont un garde-manger ou un self-service pour certains animaux comme les limaces, les pucerons, les oiseaux, les campagnols, les chenilles… Il est important de protéger les cultures et d’observer les plantations.   Les limaces : Elles sont présentes lors de la plantation et se nourrissent des plantules et des jeunes plants. Elles peuvent même se réfugier par temps sec et chaud dans le fruit, car elles sont à l’abri des prédateurs.   Les pucerons : Ce sont des petits insectes (verts, noir, bruns…) qui sucent la sève des plantes. Ils se reproduisent très rapidement et créent de nombreux dégâts dans les cultures. Un puceron femelle peut avoir jusqu’à 100 bébés pucerons. Les dégâts sur les plantes et les jeunes plants sont nombreux et en fonction des espèces de pucerons. Une plante peut souffrir de vigueur et mourir du fait de l’extraction de ses substances nutritives par les pucerons. La mosaïque du concombre peut se développer suite à une attaque de pucerons. Des substances toxiques peuvent être introduites par la salive des pucerons, ou même encore les sucres absorbés par les pucerons en excès sont rejetés sur la plante sous forme de miellat et cela peut affecter la photosynthèse de la plante.   La vigilance est de rigueur pour lutter contre les pucerons : mieux vaut le faire très tôt afin de ne pas se faire dépasser par la prolifération de cet insecte ravageur. Des auxiliaires comme des larves de coccinelles, ou des larves de mini-guêpes sont efficaces à condition qu’ils soient introduits tôt dans la culture. Le savon noir, le purin d’ortie, ou les décoctions d’ail sont à tester sur vos plantes.   Les cochenilles : Cet insecte s’attaque principalement aux plantes ornementales, mais aussi aux plants potagers comme les poivrons, les tomates ou les aubergines notamment en serre.    Les tiges des plantes, les bourgeons sont recouverts d’une cire blanche et duveteuse. Les cochenilles aspirent la sève des plantes et donc fatiguent, diminuent la vigueur de celle-ci. Elles sécrètent aussi l’excès de sucre aspiré sous forme de miellat, les tiges, les fruits deviennent collants. À partir de ce moment se développe la fumagine, une maladie cryptogamique due à des champignons qui vont empêcher la photosynthèse. La feuille devient noire suite à la fumagine et ne peut plus capter les éléments nécessaires à sa croissance. Les fourmis sont attirées par le miellat sur la plante, et peuvent entraver le travail des insectes auxiliaires qui visent à réduire et stopper l’invasion des cochenilles. Une infection importante de la plante entraîne un dérèglement au niveau de sa croissance. – larve de chrysope ou une guêpe parasite (serre).   Les aleurodes : Ces petites mouches blanches se développent sur les feuilles et vont diminuer la vigueur de la plante.   Les chenilles : Les chenilles peuvent attaquer vos plants et vos fruits et légumes. Les plants de choux sont sensibles aux chenilles qui attaquent les feuilles. Les noctuelles, elles s’attaquent aux fruits de la tomate. Le vinaigre blanc, la décoction d’ail peuvent être des répulsifs des chenilles.   Les mauvaises herbes, adventices Une mauvaise herbe ou une adventice est une plante qui pousse dans un endroit non souhaité, comme le liseron, le chiendent, le plantain… Ces herbes peuvent devenir envahissantes pour les plants potagers en les empêchant de se développer correctement et de parasiter, de nuire à la culture. Il ne s’agit pas de venir à bout de toutes ces herbes, mais seulement de contrôler la propagation de celles-ci. Comment contrôler la propagation ? Grâce notamment au paillage et en désherbant manuellement les pieds, les rangs de vos cultures.

Plant Love : Les auxiliaires

Un potager est un lieu vivant, où la vie est présente pour le bon développement des plantes. Un travail en osmose et en symbiose va se créer. Chaque animal a son rôle, que ce soit pour un travail en sol, ou via les airs.       La vie sur terre : Le ver de terre aère la terre. Les coccinelles participent à la protection du potager : les pucerons sont un mets très apprécié de ces insectes.                               La vie dans les airs : Que se passe-t-il dans les airs ? La pollinisation est le transfert de pollen (gamètes mâles) entre les parties mâles et femelles d’une fleur qui rend possible la reproduction des plantes. Un des pollinisateurs les plus connus est l’abeille, mais de nombreux insectes sont de la partie comme les bourdons, les frelons, les guêpes, les syrphes, les scarabées, les papillons, les fourmis, les mouches, les coccinelles, les reptiles, les oiseaux, le vent. Même l’humain participe à la pollinisation pour créer le fruit. Ces insectes, mammifères, oiseaux participent au maintien de la biodiversité.

1er plant

La recette pour réussir son potager : la terre, bien connaître sa terre ; la lumière, un emplacement ensoleillé ; l’eau, un point d’eau à proximité ; la patience ; l’observation.

Plant cocooning – Protéger les semis

Une couche de matériau protectrice comme la paille, des feuilles mortes, des tontes de gazons séchées, des bâches géotextiles… posée sur le sol afin de protéger les semis, et les plantes de divers aléas. Le + du paillage : éviter le désherbage manuel trop fréquent, limiter l’arrosage aux pieds des plantes, protéger du froid les racines des plantes, apporter des nutriments à la terre pour le paillage naturel, limiter l’érosion du sol.          

Plant de carrière

  Avant d’installer son potager, il faut choisir sa parcelle, et étudier son environnement. Est-ce que les plantes vont pouvoir se développer sainement et bénéficier de tous leurs besoins ?   L’ensoleillement La parcelle doit au moins bénéficier de 6 heures d’ensoleillement par jour. Sur votre parcelle, il peut y avoir de l’ombre causée par de la végétation, des haies, des arbres, ou des immeubles, ou votre propre maison… Il suffit d’observer le soleil en mouvement au cours de la journée. La lumière est primordiale pour le bon développement des plantes pendant la saison printanière et estivale principalement. Après cette observation, vous choisirez vos variétés en fonction des besoins de la plante.     Le sol Il existe plusieurs moyens pour connaître son sol, comme observer les plantes bio-indicatrices déjà présentes dans votre jardin. Elles sont indicatrices de la composition de votre sol. Vous pouvez également faire une analyse de votre sol par biomede ou un laboratoire… L’eau La présence d’un point d’eau est nécessaire pour pouvoir arroser son potager, que ce soit en arrosage manuel ou en goutte-à-goutte. Une autre manière d’arroser son jardin est de récupérer l’eau de pluie des gouttières de sa maison, de son immeuble… notamment grâce à un collecteur d’eau de pluie. Pour maintenir une bonne humidité de son sol, des solutions alternatives existent, comme l’installation d’oyas. Cette technique permet d’éviter des chocs hydriques liés à un arrosage irrégulier. Il est tout à fait possible d’arroser son jardin de manière écoresponsable avec ces différents outils.     La superficie Il faut définir ses objectifs : pourquoi faire un potager ? pour qui ? Pour nourrir toute sa famille et être autosuffisant, ou juste pour débuter. Ce sont des questions à se poser avant de se lancer afin de ne pas se décourager. Il ne faut pas oublier que jardiner, cela prend du temps. Donc, un petit conseil, commencer par étape et augmenter progressivement si besoin.    Le plan du potager Dessiner son potager, faire un plan, afin de prévoir les emplacements idéaux des plantes, les espacements nécessaires entre chacune et de pouvoir organiser au mieux sa production et sa rotation de culture.     Préparer le sol Après avoir pris connaissance de la structure et des précédents culturaux de votre sol, il est temps de préparer la terre pour accueillir les prochaines cultures : – désherber manuellement avec une binette ou installer des cartons ou une bâche noire sur votre sol pour empêcher le développement des adventices. Cette seconde méthode nécessite plusieurs mois. – retourner légèrement la terre pour aérer le sol. – apporter de la matière organique à ce sol. – mélanger à nouveau la terre pour que les matières organiques se décomposent dans le sol. – décompacter la terre afin d’apporter un aspect drainant. Le but est de favoriser le développement racinaire, faciliter l’écoulement de l’eau et donner les nutriments nécessaires aux cultures. La mise en place de la culture peut débuter, préparer les buttes (surtout dans le Sud), les planches, les rangées, l’arrosage (goutte-à-goutte, oyas…), planter, pailler, tuteurer… À vous de tester et de faire votre propre expérience. Produire de la nourriture est un art, rien n’est acquis, il faut sans cesse s’adapter aux vivants.  

Bon plant

    Afin de permettre une bonne reprise racinaire lors de la plantation, il est conseillé de : tremper vos plants pendant une à heure ou bien les arroser avant la plantation. préparer le trou pour planter vos plants, celui-ci doit approximativement faire 2 fois la taille de votre motte. planter vos plants dans de bonnes conditions climatiques. Attention aux gelées, aux fortes pluies, aux températures trop élevées afin d’éviter tout choc pour le plant. tremper vos plants pendant une à heure ou bien les arroser avant la plantation. préparer le trou pour planter vos plants, celui-ci doit approximativement faire 2 fois la taille de votre motte. planter vos plants dans de bonnes conditions climatiques. Attention aux gelées, aux fortes pluies, aux températures trop élevées afin d’éviter tout choc pour le plant.        

Préparer ma terre pour jardiner – Plant B

    De quoi ai-je besoin pour préparer ma terre, pour jardiner, pour potager ? Un outil, un accessoire vont t’aider, et faciliter ce travail avec le vivant. Choisis seulement ce qui est utile pour toi, rien ne sert de t’encombrer d’outils et d’accessoires qui vont dormir dans ton garage, ou abri de jardin, ceci est une liste non exhaustive.          Bonne pioche !